Vos remarques

Description

Les huiles essentielles sont principalement des liquides à température ambiante. Ce sont des molécules aromatiques, volatiles, odorantes et très inflammables.
Elles sont hyhobes soit solubles dans l’alcool et les huiles (végétales ou minérales) [de plus, elles ne contiennent pas de corps gras].
Les HE sont des mélanges complexes de constituants variés (jusqu’à plusieurs centaines de composés chimiques) en concentration variable dans des limites définies.
On peut retrouver principalement les familles chimiques suivantes :
  • Les terpènes (limonène [n°CAS 138-86-3 ou 5989-27-5 ou 5989-54-8], camphre* susceptible d’être un poison si contact en grande quantité, anaphrodisiaque [n°CAS 76-22-52]),
  • Les alcools (linalol [n°CAS 78-70-6], géraniol [n°CAS 106-24-1]),
  • Les cétones (thuyone qui est convulsivant, et entraine des sensations de désinhibition, à fortes doses des hallucinations [n°CAS 1125-12-8], carvone [n°CAS 99-49-0 ou 2244-16-8]),
  • Les phénols (thymol [n°CAS 89-83-8], carvacrol [n°CAS 499-75-2]),
  • Les aldéhydes (aldéhyde cinnamique est un irritant et allergène pour la peau, toxique à fortes doses [n°CAS 104-55-2]),
  • Les éthers (eucalyptol [n°CAS 470-82-6])…
Il existe des huiles essentielles de synthèse mais utilisées uniquement comme parfums car leurs compositions biochimiques très complexes sont difficiles à recréer.
 
Les études scientifiques montrent que les HE peuvent présenter une certaine toxicité. Il faut cependant remarquer que celle-ci varie selon la voie d’exposition et la dose prise.
Comme d’autres substances utilisées dans les produits cosmétiques, les HE peuvent être à l’origine d’intolérances locales (irritation, sensibilisation et phototoxicité) voire d’effets systémiques indésirables.
On peut rencontrer aussi des effets convulsifs lors de contact avec des HE de camphre et d’eucalyptus…
Elles participent à la pollution de l’air intérieur dont les valeurs pour les polluants étudiés dépassent déjà les valeurs guides préconisées.
D’une manière générale, les HE sont suspectées d’être au moins des agents de sensibilisation cutanée.
L’exposition par inhalation peut induire ou aggraver des problèmes respiratoires (diminution de la fonction pulmonaire, sensation d’oppression thoracique, respiration sifflante, augmentation d’asthme…).
 
Remarque : Les principaux allergènes retrouvés sont l’alcool et l’aldéhyde cinnamiques, alpha-pentylcinnanaldéhyde, eugénol et isoeugénol, hydroxycitronellal, géraniol, mousse de chêne, lyral, citral, farnésol, HE d’ylang-ylang [huile de Cananga], HE de lavande, HE de bois de santal, HE de rose, HE de narcisse, HE de jasmin…
D’autres sont photosensibles (agrumes), ou peuvent provoquer des brûlures.
Déconseiller l'usage des huiles essentielles pour les personnes fragiles : enfants (interdiction stricte aux enfants de moins de 36 mois), femmes enceintes et allaitantes, personnes âgées, personnes souffrant d’hypertension artérielle ou personnes épileptiques…
N’oubliez pas de lire minutieusement les emballages des produits avant d’acheter car la composition, la dose, les dates de péremption pourtant obligatoires n’y figurent pas toujours.

 

 

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