fabriquer une orthèse

Description

Ces appareillages sont  réalisés à partir de prises d’empreintes quel que soit le type de moyen utilisé (patron, moulage plâtré, capture d’image 3D…)

1.    Directement sur le patient par moulage à basse température  (exemples : attelle de main…)
Le patron est reporté sur le matériau thermoformable qui est découpé au ciseau. Celui-ci est ensuite plongé dans un bac d’eau chaude à 60° et après découpes appliqué sur le patient en position prescrite. Des attaches velcros sont alors rajoutées et d’éventuels élastiques ou ressorts si l’orthèse est dynamique.

2.    Par l’intermédiaire d’un positif ;

             2.1 Plusieurs techniques pour réaliser un positif sur lequel travailler :
<<Le positif peut être réalisé à partir d’une empreinte plâtrée :
On coule généralement dans le négatif du plâtre pour obtenir le positif conforme à la morphologie du patient.
On ouvre le négatif  et on extrait  le positif  qui une fois séché est rectifié (rajout de matière, ponçage, grattage...)
<<Le positif peut être réalisé à partir d’une empreinte numérique :
Après capture numérique on obtient généralement le positif numérique conforme à la morphologie du patient sur ordinateur. Celui-ci  peut être modifié numériquement avant de le fraiser.
La  technique de fraisage numérique produit  un positif en polyuréthane. Celui ci est ensuite rectifié  (rajout de matière, ponçage, grattage...)

               2.2 Réalisation de l’orthèse à partir du positif rectifié

  •    Par thermoformage sous vide
Directement sur le positif en plâtre ou en polyuréthane avec ou sans  armature (en dural, en carbone, en acier...., )

Exemple de réalisation d’une orthèse cruropédieuse en polypropylène   par moulage directement sur le positif  comportant des ajouts de montants avec verrous à coulisseaux. 
Après prises de moulage et rectification du moulage positif, le moulage positif est préparé (recouvert d’un jersey, 2 clous sont plantés au niveau de l’axe du genou, des renforts en EVA ( copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyl )  sont positionnés sur le jersey selon les besoins, le jersey est saupoudré de talc. La plaque de polypropylène est découpée, puis chauffée dans un four à 180 ° pendant 25 mn ; elle est positionnée sur le positif sans étirement.
Le polypropylène est soudé sur la face antérieure et en distal, une sangle vient refermer la forme en proximal enfin l’aspiration est enclenchée pour réaliser un vide parfait afin de venir plaquer le polypropylène sur le positif. L’excédent de matière est ensuite enlevé au ciseau pendant que le polypropylène est encore chaud.
On positionne ensuite des montants que l’on coupe à la longueur voulue et que l’on forme avec des griffes à dégauchir.
On découpe ensuite le polypropylène et on le ponce.
Les montants sont fixés sur le polypropylène au moyen de vis ou de rivets.
Avant l’essayage, on vérifie le parallélisme des têtes d’articulation, puis on positionne l’orthèse sur le patient, on vérifie les hauteurs et les volumes et on ajuste les sangles.
Les bords de l’orthèse sont poncés, les montants et les sangles sont fixés par des rivets en cuivre. Les montants peuvent être recouverts.
L’appareil est prêt pour la livraison après vérification du parallélisme.

•   Par thermoformage par enveloppement sans réalisation de vide.

•   L'adjonction de fibres de carbone  permet de réaliser des appareils plus légers et à restitution d'énergie. Exemples : orthèse hélicoïdale pour les atteintes du plexus brachial et  orthèse de releveurs du pied. La mise en oeuvre peut se faire à partir de plaques de carbone préimprégnées ou par la technique de stratification par injection décrite dans la fabrication de l'emboiture de la prothèse.

  

Relations entre :

Préventions Effets Surveillances