acide chlorhydrique

Description

CAS:7647-01-0

Classement CMR (règlement CLP) : Non

Classement CIRC (centre international de recherche sur le cancer) :
Attention : les brouillards d'acides forts, en particulier d'acide sulfurique sont reconnus cancérogènes de groupe 1 par le CIRC (agent cancérogène pour l'homme). Ils sont responsables d'un excès de cancers du larynx et de cancers broncho-pulmonaires.

Valeur Limite d'Exposition Professionnelle (VLEP) : VLCT (15 min) :5 ppm (7.6 mg/m³)

Famille. Acide fort (caustique)
Le chlorure d'hydrogène est un gaz incolore, suffocant. En solution, il forme l'acide chlorhydrique.

Synonyme. Chlorure d'hydrogène

Utilisations principales.
Le chlorure d'hydrogène anhydre et ses solutions aqueuses sont utilisés dans diverses industries (pharmaceutique, phytopharmaceutique, alimentaire, chimique,électronique, métallurgique, minière, pétrolière, industrie des polymères, des matières colorantes, du cuir, du textile...). Ils interviennent dans de nombreuses réactions en chimie organique et en chimie minérale.
Le chlorure d'hydrogène en solution aqueuse (ou solution aqueuse d'acide chlor hydrique) est utilisé principalement dans les opérations de nettoyage et décapage des métaux, la production de chlorures minéraux, l'extraction et la purification de cer tains minerais, mais aussi comme agent de neutralisation, pour la récupération de métaux semi-précieux dans des catalyseurs usagés, le traitement de l'eau (régénération des résines échangeuses d'ions, fabrication de floculants).

Mode de pénétration.Voie respiratoire, digestive ou peau lésée. L'exposition au chlorure d'hydrogène gazeux peut avoir lieu à partir de solutions concentrées d'acide chlorhydrique.

Effets sur la santé.
En solution concentrée : l'acide chlorhydrique (HCl) est caustique pour la peau, les yeux et les muqueuses : risque de brûlure, nécrose. Le pouvoir caustique diminue avec la dilution (solution très diluée : irritante).
L'exposition aux vapeurs de chlorure d'hydrogène peut causer une irritation immédiates des yeux (picotement, conjonctivite), de la peau et des voies respiratoires (ORL, trachéo-bronchique). De fortes concentrations peuvent provoquer un syndrome d'irritation bronchique et/ou un OAP lésionnel. L'exposition prolongée aux vapeurs corrosives et/ou irritantes, même à faible concentration, peut provoquer l'installation progressive d'une bronchite chronique dite "chimique" ; de l'érosion dentaire ; des érosions nasales et buccales ainsi que des saignement du nez et des gencives.

Références bibliographiques

Fiche Toxicologique n°13, INRS Février 2019